God Save the Republic of Wool

banneng

Vous l’avez peut-être remarqué, mais désormais la lecture en anglais du blog se fait via l’onglet sur votre droite (au passage, mille mercis à Camille/Mamie du superblog decoudvite pour ses précieux conseils).

Pourquoi traduire ce blog ? Parce que vivant encore pour quelques mois en Angleterre au milieu de folles tricoteuses, il me paraissait important de pouvoir aussi m’adresser à elles (et à eux !), vu que je ne conçois pas cet espace comme un simple portfolio de mes réalisations où le texte n’aurait qu’une importance minime et illustrative.

Ca me permet aussi de garder un contact avec la traduction bien utile pour mes études – en quelques semaines je suis devenue bilingue sur le plan du tricot, alors ce serait fort dommage de ne pas en profiter.

* * *

Je profite de cette note d’intendance (!) pour dire à tous ceux qui ont envie de tricoter dans la langue de Shakespeare que ce n’est vraiment pas la Manche à boire ! J’admets que vivre sur place m’a donné une réelle motivation pour m’y mettre mais il faut bien convenir que la blogosphère tricoteuse est en grande majorité anglophone, et les modèles sympas aussi ! (même si Phildar et BdF cocorico ne sont pas en reste).

Pour s’y mettre en douceur, il y a le crochet, très facile à maîtriser dans les deux langues puisque il n’y a que très peu de gestes à retenir (le seul souci c’est la différence entre les abbréviations UK/US). C’est une bonne première transition.

Sinon, vous avez ce petit lexique bilingue sur le blog de Knitspirit.

– Il paraît un peu long et indigeste à première vue, mais sachez qu’en réalité on a besoin de très peu de choses. Sur tous les modèles que j’ai pu tricoter en anglais, il suffisait de savoir que knit (k) et purl (p) correspondent à la maille endroit et envers, que garter stitch est du point mousse et stockinette stitch (stst) du jersey (+ ribbing= les côtes), que casting on est le montage et casting off/bind off est le rabattage.

Increase et decrease pour les augmentations/diminutions, et ma foi vous pouvez vous lancer dans pas mal de modèles, en regardant sur la Toile quand quelque chose vous semble un peu du Chinois (C3B = torsade de trois avec les mailles en attentes derrière / ssk = ggt, yo = yarnover : jeté).

Sachez également que la plupart des enseignes qui proposent des cours d’initiation au tricot et autres ateliers offrent des cours pour apprivoiser les modèles anglais.

Sur ce, un excellent dimanche (de tricot bilingue, qui sait), je vais profiter du soleil radieux qui nous laisse du répit dans la vague d’innondations récentes.

Et on se retrouve très vite pour un moment de parodie ciné au tricot, avec ma petite pitchoune chat qui reprend la pose une dernière fois avant de rejoindre son destinataire.

2 commentaires

  1. Bien écrit! je trouve cet article bien aidant pour ramener le patron ( not the boss ;-p…ok elle était facile) anglais à sa juste proportion.
    Il est vrai que parfois les tricoteuses et les tricoteux…ne veulent pas se lancer dans le patron anglais. Moi ayant appris avec youtube et les tutos de wool and the gang. j’ai fait mes débuts en anglais, il y a bientôt 2 ans ( mais grosse pause de 10mois pour grossesse et accouchement difficile) . C’est bizarrre mais je trouve même les patron en français plus complexe. surtout ceux dans les livres de la biblio qui( parfois datent) n’utilisent pas le même vocabulaire ou de légères variantes. alors que K & P c’est tellement plus simple. ça donne même des tuto plus court donc plus engageant 😉

  2. J’ai un peu le même ressenti que toi sur certains patrons français qui utilisent des notions inutilement alambiquées (« diminution verticale ») et qui a contrario sont très laconiques quand on en vient aux diminutions par exemple !

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